Projet de constructions, d’équipements d’ateliers et de galeries d’art, d’artisanat, de poteries industrielles des femmes potière du Tchad
Résidences de créations, ateliers de formations, de production,
SCULPTURE EN ARGILE, OBJETS ARTISANAUX ET INDUSTRIELS
Ce projet bénéficie de l’appui de l’Institut Français et de la AFD dans le cadre du programme ACCES CULTURE
Au nom de l’art, de la femme et de l’essentiel.
Elles sont mères, grand mères, filles et petites filles à se passer le flambeau depuis plusieurs générations à Gaoui petit le village d’origine de la légende des Sao situé à 25 kilomètres de N’Djamena.
Elles ont déjà la main et une technique ancestrale qui leur est propre. Cette pratique de l’argile a permis la fabrication des millions des jarres, d’ustensile de cuisine pour des milliers des familles et quelques objets de décoration.
Malheureusement ce noble métier qui fait vivre beaucoup de foyers fait face d’énormes difficultés est par manque de créativité et des problèmes d’ordres sociaux économiques.
Le projet Au nom de l’Art initié par l’artiste musicien et sculpteur Mawndoé pour initier les petits de 7 à 15 ans à la création à travers la musique et la sculpture à l’institut français du Tchad a découvert ces braves femmes lors d’une sortie nature à Gaoui.
Au début, elles devaient juste nous fournir en argile pour nos ateliers de poterie durant nos résidences de créations et au fil du temps des liens de fraternité et d’amitié se sont tissés entre nous.
Elles nous ont permis d’entrer dans leur univers teinté de beau mais aussi de peur.
- La peur de voir leur noble métier, hérité de leurs ancêtres, qui les fait vivre depuis des années disparaitre du jour au lendemain, face l’arrivée massive des produits industriels de l’étranger.
- La peur d’arriver à bout de souffle et contraintes d’abandonner face à la précarité.
- En fin la peur de voir tout une histoire disparaitre sans laisser des traces pour les générations futures.
Face cette urgence, l’association Au nom de l’Art, qui a pour but de promouvoir l’art et le bien-être social, a ressenti le besoin d’ouvrir son projet afin d’accompagner ces femmes, en proposant des cadres d’expressions comme un symposium d’argile, des ateliers de formations, des résidences de création, des projets d’expositions, d’industrialisation pour le grand public et des constructions des galeries…